• L'épilepsie : un mal caché

    L’épilepsie c’est quoi ?

    Le terme épilepsie provient d'un mot grec qui signifie « être saisi » puisque des convulsions subites constituent la principale caractéristique de cette maladie. En effet, la personne atteinte peut tomber par terre et éprouver des contractions musculaires localisées ou non avec des stades particuliers, quoique ces symptômes ne soient pas toujours présents. 

    Les convulsions sont des décharges anormalement élevées d'activité électrique qui surviennent soudainement dans un grand nombre de cellules nerveuses du cerveau. Elles peuvent entraîner la transmission involontaire de signaux anormalement puissants dans les muscles du corps. 

    Souvent, les personnes atteintes constatent que des événements particuliers semblent déclencher les crises, notamment :

    • La consommation d'alcool, de cocaïne et d'autres drogues ou au contraire le sevrage 
    • Une exposition à des lumières clignotantes ou stroboscopiques qui vient d’une photosensibilité (à noter qu’elle ne déclenche pas forcément de crises puisqu’elle est indépendante de l’épilepsie).
    • De modifications hormonales
    • Une hyperventilation
    • Un sommeil insuffisant 
    • Une musique trop forte 

    Symptôme ou complication : 

    Avant une crise, de nombreuses personnes atteintes d'épilepsie ressentent un signal avertisseur, appelé aura, pouvant être une odeur, une sensation particulière ou un effet visuel qu’on considère parfois à tort comme étant des hallucinations. Après la crise, la personne peut être confuse, se sentir fatiguée ou somnolente, éprouver des douleurs musculaires et ne pas se rappeler de ce qui est arrivé. A noter également que ces crises sont très éprouvantes pour le corps notamment celle qui présente des convulsions car elles demandent un grand apport d’énergie. 

    Il existe différent cas concernant les crises d’épilepsie, certaines sont visibles et simples, d’autres sont visibles et complexes, il existe également des crises d’épilepsie silencieuses.  

    Exemple de cas de crise partielle complexe : 

     Il existe une certaine perte ou altération de l'état de conscience. La personne peut ne pas être consciente de l'endroit où elle se trouve, ce qui peut durer d'une à deux minutes. La personne ainsi atteinte peut avoir le regard fixe, émettre des sons qui ne veulent rien dire ou bouger un ou deux membres de façon saccadée et involontaire. Elle ne peut répondre aux questions de façon appropriée. Par la suite, elle se sentira probablement confuse pendant quelques minutes. Les personnes qui subissent une crise partielle complexe peuvent donner des coups inconsciemment aux personnes qui cherchent à les maîtriser. 

    Les crises tonico-cloniques (nommées « grand mal ») provoquent une chute au sol, une perte de conscience et des spasmes musculaires dans l'ensemble du corps pendant une période d'une ou deux minutes. Il peut aussi parfois survenir une perte de maîtrise de la vessie qui vient de spasme interne. Après avoir repris conscience, la personne atteinte peut se sentir très fatiguée et confuse. Notons qu’une crise partielle peut évoluer en crise tonico-clonique.  

    Remarque : L’hérédité peut jouer un rôle dans l’épilepsie comme les traumatismes au cerveau suite à  un coup, une chute ou encore la méningite.   

    L’épilepsie est-elle une fatalité ? 

    Contrairement à ce que l’on peut penser, on peut très bien vivre avec l’épilepsie. En effet, comme dit précédemment certains types d’épilepsie n’entrave que très peu le quotidien mais ils peuvent nécessité un traitement pour les disparaître ou les diminuer quand elle est plus présente. Mais, il faut savoir que cette maladie est différente en fonction de l’individu, il est donc difficile de donner un traitement  efficace dès le début de son apparition. 

    De plus, le traitement médicamenteux n’est pas la seule alternative. En effet, certains épilepsies ( 20 à 30 % de celles-ci ) sont pharmaco-résistantes ainsi il existe une alternative chirurgicale quand la zone épileptogène peut être identifiée. Dans le cas, on essayera de diminuer les crises par une stimulation du nerf vague qui se trouve derrière l’œil ( celui-ci est d’ailleurs en cause dans les malaises vagaux ). 

    L’épilepsie et la scolarité : 

     

    Ce handicap bien qu’invisible peut poser des problèmes dans la scolarité. En effet, les crises d’épilepsie non-traitées et récentes peuvent t’arriver n’importe quand et sans que la personne atteinte ne puisse détecter des signes avant-coureur. Dès lors, la scolarité est entrecoupée par celle-ci et nuit à celle-ci. Néanmoins, quand l’épilepsie devient bien connue de la personne, il est possible de suivre une scolarité quasiment banale. Effectivement, si l’épilepsie est connu et traité, d’une part elle sera moindre et d’autre part la personne épileptique sera en mesure de prévenir son entourage d’une crise à venir pour sécuriser le lieu et s’adapter par rapport à la prise de note. Par ailleurs, lors des examens, les personnes épileptiques peuvent bénéficier d’un tiers-temps au cas où une crise survient. 

     

    Source internet :  

    http://santecheznous.com/condition/getcondition/epilepsie

    http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=epilepsie-pm-symptomes-de-l-epilepsie  

     

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs999/fr/

    Un article de Morgane Dussoulier et Gaëlle Belin

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